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[Le retour du FK sur le format Marathon, enjoy la lecture]



Varsovie, District de Praga Poludnie.

24 Septembre 2023.





Il est 5h55, je me réveille avant que l’alarme ne retentisse. Le soleil se lève tôt en Pologne.H-3 du début d’une course dont j’ai tant rêvé : le marathon de Varsovie.

Dans la tête, ce n’est qu’une journée normale pour l’instant qui démarre aux aurores. Les derniers mois de juillet, août et septembre avaient sensiblement ressemblé au début de cette journée. Le réveil est matinal, le petit déjeuner est somme toute classique composé de tranches de pain tartinées de fromage frais et d’un bon café chaud, tout cela sous les yeux attentifs de ma grand-mère chez qui je suis hébergé pour l’occasion. Nous nous parlons avec beaucoup de difficultés, dû à mon faible niveau de polonais. Pour une fois, c’est peut-être une bonne chose, car cela ne me permet pas d’exprimer des émotions profondes, puisqu’il s’agit d’une journée très importante pour moi, je ne dissipe pas mon énergie inutilement. D’un autre côté, je me sens très détaché de l’événement à venir. Etrange, quand on sait que je visualise cette course depuis plus de six mois.



7h45 : Le tramway arrive en station de Rondo Waszygtona. Je m’installe confortablement dans un siège, et le paysage urbain défile. Nous traversons la Vistule, j’aperçois le stade national de loin avec ses écrans rouges et blancs. Dans moins de 2h, le tracé de la course y passera dans les premiers kilomètres. Mais encore une fois je n’ai toujours pas le sentiment de participer à la course de ma vie. Un autre participant doté d’un k-way aux couleurs polonaises monte à bord du tram. Je commence à sentir petit à petit que le départ n’est plus très loin.



8h40 : Après être arrivé sur le lieu du départ au palais culturel et avoir mis en consigne le surplus d’affaires (Pull, Téléphone, T-shirt de rechange, une boisson énergisante), je rejoins le SAS de départ le long de l’avenue Emilii Plater. J’arbore un t-shirt de l’équipe de France des derniers Jeux Olympiques, ceux de Tokyo. Ça me donne le sentiment de ne pas seulement m’offrir un voyage sportif pour mes 30 ans, mais aussi de représenter mon pays dans une compétition bien que je sois qu’un amateur. L’objectif du jour n’est pas clairement déterminé : faire mieux que les 5h14 de mon seul marathon couru alors au mont Saint Michel, il y a déjà plus de 4 ans. La barre des 5h me semble accessible, mais je n’imagine pas faire beaucoup mieux non plus. Ma préparation théorique comptait 3 entrainements par semaine depuis le mois de Mai. Dans les faits j’étais plutôt autour de 2, mais avec un bon kilométrage au mois. J’étais aussi rassuré car dans la dernière année j’avais atteint mes meilleurs chronos sur 10km (49min30), 20km (1h48) et semi-marathon (1h58). Mais le marathon comporte plus de mystères, du fait d’une distance exceptionnellement longue. Je me place néanmoins à proximité d’un meneur d’allure à 4h30, ce que j’estime être très ambitieux, car l’objectif reste moins de 5h.





A 5 minutes du départ, après quelques mouvements d’échauffement collectif, je commence enfin à saisir l’instant, entrer dans ma bulle et savourer le présent au pied du palais culturel. Le départ est donné, j’ai confiance en moi et je suis prêt à en découdre pour améliorer l’ancien record. L’erreur classique de course à éviter c’est le départ trop rapide, je sais que je dois me limiter si je veux tenir dans la durée. Après un premier virage, la course démarre sur une grande avenue de Varsovie Jerozolimskie, un nom en référence à la population juive qui appela le village à proximité de Varsovie Nouvelle Jérusalem. La large avenue est surplombée par une alternance de bâtiments neufs qui lui donne un côté new-yorkais et d’anciens blocks de bétons soviétiques. Pendant la guerre froide, c’était Berlin qui était le centre du monde, mais aujourd’hui ce sera Varsovie pour moi. Et je suis très à l’aise puisque je préfère rapidement dépasser le meneur d’allure de 4h30. On croise tout type de participants, et c’est ce qui est amusant : un monsieur pieds nus qui porte le drapeau polonais, une femme déguisée en poupée barbie encore dans son carton d’emballage. Je dépasse un homme habillé aux couleurs de la Croatie. Cela me rappelle la finale de la coupe du monde 2018 où la France avait décroché une deuxième étoile. C’est tout un symbole que de dépasser ce monsieur, pour aller chercher mon deuxième marathon. On traverse la Vistule, en direction du stade national. Je regrette déjà d’avoir bu près d’un litre d’eau ce matin. Il faut que je m’arrête sur le côté le temps de se soulager. Un peu moins d’une minute de perdue, mais ça compte quand même. Je me dis que je vais accélérer pour être légèrement au-dessus des 10km/h.



Km 5 : 29min44. On est dans les clous des 10km/h. Je ralentis volontairement, car j’ai déjà rejoint le meneur d’allure suivant 4h20 et que ce temps me semble complètement hors de portée. Des ravitaillements sont plus fréquents que sur d’autres courses, environ tous les 3km, contre tous les 5km classiquement en France. De nombreux bénévoles aux ravitaillements sont de jeunes adolescents, qui dynamisent aussi l’événement. C’est festif, à presque chaque km, il y a soit un ravitaillement, soit des animations en musique ou encore des locaux qui supportent sur le bord de la route, parmi eux beaucoup d’enfants qui attendent qu’on leur tape la main. Au km 8, on traverse à nouveau la vistule, on restera du côté Ouest de la ville pour la reste de la course. A l’exception des abords des ponts, le tracé est bien plat, et c’est tant mieux.





Km 10 : 1h00m20. J’ai légèrement ralenti, mais ça ne fait rien. Avec les fréquents ravitaillements, je n’ai pas pris de sac pour l’eau, seulement 4 gels énergétiques dans la ceinture porte dossard. Je mange le premier gel, sans pour autant en sentir le besoin, mais il faut répartir dans la durée l’apport en sucre. L’ambiance est complétement dingue, dans ce quartier du centre-ville. Beaucoup de supporters sont présents de part et d’autre de la route, il y a une effervescence caractéristique des grands événements comme le tour de France. Les supporters ont quelques goodies, font du bruit, et participent largement à l’entrain des coureurs. Cependant il faut rester calme, et ne pas se laisser emporter par l’agitation du moment. La course ne démarrera qu’autour du 30ème km, le fameux mur, que j’avais rencontré dès le km 26 lors du premier marathon qui m’avait obligé à alterner progressivement entre course et marche. Un deuxième arrêt toilettes, et on repart aussitôt. La tête et les jambes sont bonnes, j’ai déjà 5 minutes d’avances sur le moi de 2019. Les kilomètres suivants sont plus calmes aux abords de la course. On longe notamment un cimetière, où il y a naturellement moins d’animation.





Km 15 : 1h29m23. Toujours dans le même rythme, l’ambiance a changé et le paysage aussi. Nous traversons la forêt de Bemowo, située au nord-ouest de Varsovie, sur des longues lignes droites. Autant la course n’a pas de dénivelé, autant les longues lignes droites ne sont pas rassurantes. Je trouve qu’on peut se lasser vite, par la monotonie du chemin, et pire se décourager. Heureusement un petit groupe inattendu sur le côté s’adonne avec joie à un rap au milieu de la forêt. Ca redonne au moins autant d’énergie que les ravitaillements. La route se poursuit, la longue ligne droite est désormais derrière moi.





Km 20 : 1h59m23. Le rythme est inchangé, et je suis hyper confiant. J’ai entre 15 et 20 minutes d’avance sur le moi de 2019, et je me sens toujours bien. Pourtant au km 23, en sortant de la forêt, dans une zone d’activité, je sens le besoin de ralentir un peu. Je suis sur un rythme pour finir en 4h12 jusqu’ici et c’est normal que je ne le tienne pas jusqu’au bout. La fatigue commence à s’exprimer et je ressens des premiers signes dans les ischio jambiers. C’est une petite alerte, mais rien de critique. Je continue mais je me laisse volontairement ralentir, car ce serait dommage de se cramer dès le début de la deuxième moitié de course comme la dernière fois. Le groupe de musique au loin joue un air de jazz de salon, rien de très énergique. Au moment où le peloton de coureur dans lequel je suis passe devant, le batteur change radicalement et improvise un air endiablé. La fougue m’emporte et je lâche mon premier encouragement en criant « Aller ! ».





Km 25 : 2h30m59. Le ralentissement ne se ressent pas encore beaucoup dans le chrono. Ça reste très proche des 10km/h au global. Donc plutôt satisfaisant, mais je me rends compte que je fatigue aussi mentalement parce qu’au lieu de se satisfaire des km derrière moi qui se sont bien passé, j’enclenche le compte à rebours de ceux restants. Aller plus que 17, c’est quoi ? 3 tours du parc proche de chez moi.





Km 30 : 3h04m09. Les ravitaillements sont de plus en plus attendus, le soleil a chassé la grisaille depuis un moment et le corps se réchauffe. J’ai besoin de boire plus d’eau qu’avant. Et heureusement je n’ai pas à attendre 30 minutes entre deux. J’aperçois mes cousines et ma tante postées sur le côté. Leurs encouragements sont brefs, mais font chaud au cœur. Je pense à ma famille en France, qui n’a pas pu venir avec moi faire le voyage. Je veux les rendre fiers, et pour l’instant c’est bien parti. Quand j’ai un coup de mou, j’y repense, et ça me maintient dans une allure toujours suffisamment soutenue et confortable. Nous parcourons les grandes avenues longues et pavées de bâtiments de l’époque communiste. On passe sur un pont. La montée est pénible, mais encore une fois le groupe de musiciens est idéalement placé au bout, et permet de se relancer. Je crie de nouveau





Km 35 : 3h37m25. J’ai du mal à y croire, mais c’est une journée extraordinaire. Je n’ai toujours pas ressenti le besoin de m’arrêter de courir. J’ai espoir que si ce n’est pas arrivé jusque maintenant, c’est que ça n’arrivera peut-être pas du tout. Enfin, ce n’est pas garanti à 100%, puisque les jambes s’alourdissent de plus en plus. Je sens vraiment que ça se complique quand les meneurs d’allures 4h20 me dépassent. Je ne cherche surtout pas à me calquer sur leur allure. C’est trop tard, et je me dis que je suis en train de payer ma vitesse sans doute trop élevée sur le début. Temps pis, il faut finir maintenant malgré la douleur. Au km 38, alors que nous entrons dans la vieille ville, un speaker au micro encourage les participants en lisant les noms sur les dossards. Quand vient mon tour il s’exclame joyeusement « Reprezentaci Francie, Nicolas ! ». Je suis content, mais les km qui viennent sont de plus en plus insupportables. Il y a urgence à ce que ça se finisse ! Les émotions se mélangent, entre fierté d’être aussi avancé dans la course avec un temps qui va forcément être meilleur que celui de 2019, la tristesse de vivre cela dans la douleur et peut être un peu de colère, mais pas de remise en question sur le fait de participer à cette course. Je sais ce que je suis venu chercher, j’y vole.





Km 40 : 4h13m14. Le public encourage vivement « Ostatnie dwie kilometrow !», « Les deux, derniers kilomètres ! ». C’est difficile, mais maintenant c’est un jeu de patience. Il ne faut pas craquer, malgré les douleurs, la pression. Le résultat sera incroyable quoi qu’il arrive, mais je ne veux avoir aucun regret alors je continue de courir même si les pieds et les jambes réclament l’arrêt immédiat. Une descente dans un tunnel sur une rue pavée, une fanfare qui joue un morceau bien encourageant, la montée pour revenir au niveau de la rue est rude. Je me fais dépasser par une participante avec un maillot floqué FRANCE. Je regarde ma montre, le cœur bat la chamade. Le battement cardiaque est trop important, alors je décide de marcher sur une courte distance, peut-être 200m. Le meneur d’allure de 4h30 me dépasse. On passe le Km 41, je reprends la course lentement. Les pieds trainent jusqu’au dernier virage avant la dernière ligne droite vers l’arche de l’arrivée. Elle n’est pas si loin, alors la même tête qui voulait marcher 5minutes plutôt se dit que tant qu’à finir le plus vite possible, autant sprinter. Et c’est ce que je fais, je dépasse quelques concurrents. Progressivement je vois la ligne d’arrivée de plus en plus proche, le public sur les côtés porte l’ambiance à son paroxysme.



Arrivée : 4h28m16

Je lève les bras, je souffle. Ca y est ! C’est fait ! Je suis marathonien de nouveau, je suis super fier. Quelques dizaines de secondes après, je sens le besoin de relâcher toute la pression. Je me retourne vers la ligne d’arrivée et je pousse victorieusement un cri de soulagement en agitant les bras. C’est ambiance grand chelem !
FreeKyrgios
Merci.
Content de vous faire voyager avec du texte uniquement. :)
bulgaaross
Ton récit m'a vraiment replongé dans mon Erasmus a Varsovie :D bravo !
more_vert
Vous avez enfin le droit d'écrire que Roger a 40 ans.
FreeKyrgios
La vie confinée mmmhhh
HoaxEye
Pour un coréen, ça fait déjà 9 mois que Roger est un quadragénaire. La vie intra-utérine fait déjà partie de la vie selon leur philosophie. 😉
more_vert
Au revoir d'avance.



https://www.google.com/amp/s/tennishead.net/i-set-a-goal-i-didnt-want-to-play-past-28-says-nick-kyrgios/amp/
HoaxEye
Kyrgios a compris qu’il y a des choses plus importantes que le fric et la gloire. L’amour. Il révèle à quel point ses haters sont de petites personnes frustrés et intellectuellement limités. S’il a gagné assez d’argent pour profiter de la vie, il a raison. Surtout que jouer en contexte covidien, c’est une sinecure. Merci Nick d’être qui tu es. Tu restes l’un des sportifs les plus authentiques, talentueux et libre. Ça fait tellement de bien ds ce monde fade et polissé par le pognon… En espérant te voir jouer encore qq matchs épiques avant de quitter la scène.
LaChatte
et quel irrespect aussi pour tous ceux qui ont la vraie passion de ce sport mais qui n'auront jamais son talent.
Absolument pas, il n'est en rien responsable des autres.
more_vert
Interview bien agréable à lire de Robin Soderling.
Lucas D.
Merci :)
FreeKyrgios
Https://www.ouest-france.fr/sport/tennis/roland-garros/exclusif-roland-garros-robin-soederling-nadal-les-gens-me-parlent-toujours-beaucoup-de-lui-f12c6c58-c515-11eb-9184-644519d594f8?utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1623087505
more_vert
[Tennis Fiction - le circuit sans Djoko]



Que se serait-il passé si le compteur en grand chelem s'était arrêté à à l'Open d'Australie 2008?



On est en droit de se poser la question quand on voit la galère que c'est pour 99% des joueurs à ne serait-ce qu'en remporter 1. Roddick, Ferrero, Gaudio, plus récemment Del Potro et Cilic, beaucoup de joueurs n'en gagneront pas ou n'en gagneront qu'un seul.

Djokovic a éclot assez tôt sur le circuit, et s'est vite fait une place dans les tournois majeurs. On se souviendra de sa première finale à l'US Open en 2007, où il perturbe jusqu'au tiebreak le triple vainqueur en titre Roger Federer, avant de corriger le tir et de le battre en 3 sets à Melbourne quelques mois plus tard. A partir de là Djokovic va mettre 3 ans à retrouver le chemin de la victoire en finale de grand chelem. Et si cette période ne s'était jamais terminée? Année par année, je vous propose de voir ça ensemble :



Le palmarès serait resté inchangé entre 2008 et 2010 :

6 GC pour Nadal

4 GC pour Federer

et la victoire de Del Potro à l'Us Open 2009.



On arrive fin 2010, Nadal devait boucler le grand chelem avec sa victoire à l'US Open, mais en finale ce jour là ce n'est pas Novak, mais Roger Federer pour un match qui n'aura en vérité jamais lieu : un Fedal en finale de l'US Open.

Personne n'a réellement l'idée de l'issue de ce match, mais supposons que Gaël Monfils ait faitgué un peu le suisse en demi-finale, Nadal tout frais de sa victoire sur Youzhny se défait de Federer en 4 sets.



2011 :

AO : Federer bat Murray (3ème finale perdue pour l'écossais, toujours face au même joueur)

RG : Nadal bat Federer (inchangé)

WB : Tsonga bat Nadal (oui, mais on le voulait tous cette victoire française)

US Open : Nadal bat Federer à nouveau



2012 :

AO : Murray bat Nadal (un peu en avance par rapport à son premier titre, Murray s'en sort dans un match de titans)

RG : Nadal bat Tsonga (revanche de Wimbledon)

WB : Federer bat Murray (inchangé)

US : Murray bat Del Potro (il devient ainsi numéro un mondial avec 4 ans d'avance)



2013 :

AO : Murray bat Berdych

RG : Nadal bat Ferrer (inchangé)

WB : Murray bat Del Potro

US : Nadal bat Wawrinka



2014 :

AO : Wawrinka bat Nadal (inchangé)

RG : Nadal bat Gulbis

WB : Federer bat Cilic

US : Cilic bat Nishikori (inchangé)



2015 : année suisse

AO : Wawrinka bat Murray

RG : Wawrinka bat Murray

WB : Federer bat Gasquet

US : Federer bat Cilic



2016 :

AO : Murray bat Federer

RG : Murray bat Thiem (grand chelem en carrière)

WB : Murray bat Raonic (inchangé)

US : Wawrinka bat Monfils



2017 :

AO : Federer bat Nadal (inchangé)

RG : Nadal bat Wawrinka (inchangé)

WB : Federer bat Cilic (inchangé)

US : Nadal bat Anderson (inchangé)



2018 :

AO : Federer bat Cilic (inchangé)

RG : Nadal bat Thiem (inchangé)

WB : Nadal bat Anderson

US : Del Potro bat Nishikori



2019 :

AO : Nadal bat Pouille

RG : Nadal bat Thiem (inchangé)

WB : Federer bat Bautista Agut

US : Nadal bat Medvedev (inchangé)



2020 :

AO : Thiem bat Federer

US : Thiem bat Zverev (inchangé)

RG : Nadal bat Tsitsipas



Compteurs à fin 2020 :



Federer : 25

Nadal : 22

Murray : 7

Wawrinka : 4

Del Potro : 2

Thiem : 2

Cilic : 1



Le duo Fedal aurait été encore plus prolifique, et on aurait assisté à un avènement de Murray plus tôt, mais qui n'aurait pas pris le pas de Djokovic pour autant.

Une présence de frenchies dans quelques finales.

La Next Gen toujours autant écrasée par l'ancienne.

Seulement 14 finales inchangées sur 40 en 10 ans.



Et vous que pensez vous qu'il serait advenu d'un circuit sans Djokovic?
TBrd
Tsonga qui remporte un GC ça n'aurait rien eu de choquant, le mec a un sacré palmarès et le record de victoires en GC sans en gagner un :p
Samir
•Julien• @Julien12 Tennis Addict il y a 2 jours
Tu as vraiment osé mettre Pouille en final de grand chelem où je rêve ? xD

Pouille était en 1/2 finale cette année là et vu le superbe niveau qu'il avait, ca n'aurait pas été saugrenu qu'il aille en finale, surtout qu'il se fait battre par un Djokovic exceptionnel ;)

Timothée. @TIM25 Tennis Addict il y a 2 jours
Tsonga gagnant de Wimbledon je suis pas sûr que ça serait arrivé xD

Le Tsonga que l'on a vu lors du Wimbledon 2011 est le meilleur que l'on a jamais vu. Il prend un set au meilleur Djokovic que l'on ait jamais vu en plus, c'est dire sa performance ? On ne sait pas ce qu'il se serait passé mais je n'aurais pas été surpris qu'il remporte cette finake, sur une surface qui lui sied si bien ^^
more_vert
2020, ou la pire année pour s'inscrire en Club de sport.



Les amateurs seront-ils remboursés ou ils devront casquer pour maintenir ses fédérations de tennis, de piscine et autres clubs de sports qui vont devoir fermer pour cause de deuxième vague d'amateurisme des États à gérer la crise pandemique ?
yedog
C'est n'importe quoi..on veut affoler les gens et fourte en l'air l'économie. ça va coincer, marre des manipulations
Double_09
Amateurisme... C'est partout pareil chez nos voisins.
more_vert
La dernière vidéo de lehunterpro est sortie ! Un chef d'œuvre comme d'habitude, cette fois ci on est sur l'année 2019 de Roger avec un focus sur Wimbledon. Très belle réalisation, tant sur l'image que le choix des musiques.



_fI
FreeKyrgios
J'ai découvert la chanson avec Tiks, j'ai trouvé ça hyper épique aussi !

Maintenant le choix de la musique, surtout des paroles je pense qu'il y a une obsession qui cache une admiration pour Djokovic aussi.

Même le passage sur Tsitsipas, les flashbacks de leurs confrontations passées, le rappel douloureux pour certain du match contre Anderson, tout est bien tourné pour dramatiser la chose au maximum et c'est réussi. Chapeau l'artiste.
FeDelpo
La dernière :(
more_vert
Stan Wawrinka qui explique à Benoît Paire comment faire un Spritz. Paire a pas l'habitude de les faire lui même on dirait xD
FeDelpo
Ce soir ils ont fait un live encore
Benji.Heluwaert
Il fallait regarder aujourd'hui aussi xD demain 17h normalement le prochain épisode!
more_vert
De nombreux critères ont vu le jour pour évaluer la carrière d'un joueur, afin d'en déterminer le GOAT : Nombres de Grands Chelems, nombre de majeurs, semaines numéro 1 mondial. Mais est-ce que ces critères sont assez objectifs?



Gagner un grand chelem sans affronter de joueur fort du moment, ou bien gagner un grand chelem avec plusieurs matchs en 5 sets et des adversaires plus redoutés que les autres, a-t'il vraiment la même valeur?

Rester numéro un mondial pendant 6 mois, sans gagner un tournoi, en maintenant ce classement uniquement sur la base des points accumulés l'an dernier ou être numéro un pendant plusieurs années de façon continue et en étant réguliers sur les tournois, est-ce la même valeur?



Vous l'aurez compris, le jugement qu'on fait aujourd'hui du Big 3 à partir des grands chelems et des semaines au top est une bonne base mais n'est pas suffisante pour déterminer de la suppériorité d'un joueur sur un autre. Au dela du beau jeu, et de la valeur émotionnelle qu'on attribue au mental, comportement, fair-play d'un joueur, il y a quelque chose de beaucoup plus factuel sur lequel on attribue jusqu'ici peu de temps pour considérer de la régularité de ces joueurs. Comme le classement. Ah! Mais je viens de dire que les semaines numéro un n'étaient pas un bon juge de paix. Encore plus factuel que ça : les points ATP. Et oui, leur volatilité d'une année à l'autre et la valeur d'un joueur sur le moment c'est son compteur de points ATP, représentant les victoires qu'il a obtenu depuis un an sur un certain nombre de tournois.



Mais qu'est ce que cela donne sur une carrière entière?

Un premier relevé des points ATP du Big 3 au début de la dernière semaine de Novembre, après le Masters et la fin de saison ATP, nous donne un positionnement sur la valeur annuelle d'un joueur. Reste à faire la moyenne des points sur l'ensemble de la carrière, ce qui créé ce premier aperçu.



http://image.noelshack.com/fichiers/2020/12/2/1584442106-career.png

En haut les points ATP en fin de saison, en bas la moyenne sur la carrière.



Sur ce tableau, on voit bien que Federer domine le big 3 jusqu'en 2012, où leur moyenne en carrière est sensiblement la même entre 5100 et 5500 points, à partir de là on a une inversion du classement : Federer-Nadal-Djokovic en Djokovic-Nadal-Federer, même si les places de 2 et 3 s'inversent en 2015 et 2016 en faveur du suisse. On constate que cette moyenne plafonne fin 2019 en dessous des 6000 points pour Federer, à 6200 pour Nadal, et 7400 points pour Djokovic. Qu'est ce que ça signifie?

Tout simplement que sur l'ensemble de sa carrière Djokovic se maintient à une très haute moyenne de points ATP, avec un seul gros trou de 6 mois en 2017 où il descend à 2585 points, le serbe cumule plus de 7 années à plus de 9000 points, dont 2015 avec un pic à 16585 points.



Les deux autres sont-ils donc moins bons dans leur domination?



Compliqué de répondre, tout d'abord les styles de jeu et les surfaces de prédilection sont différentes, la part de gazon et de terre battue étant bien moindre dans l'ensemble des points ATP par rapport au dur. Cela dit les 3 joueurs ont remporté les 4 tournois du grand chelem et n'ont pas dominé le circuit dans le même contexte.

Prenons Federer, entre 2004 et 2007, le suisse finit numéro un mondial avec un compteur entre 6000 et 7000 points, puis en 2009 avec sensiblement plus : 10550 points.

Sa moyenne en carrière ne dépasse jamais les 6000 points, notamment par le nombre d'années où il est en dessous : de 1998 à 2003 puis en 2008, 2013 et 2016, 9 années qui s'explique aussi par la durée plus importante de sa carrière.

Nadal, sa domination est plus segmentée, et sa carrière professionnelle commence plus tôt que celle des deux autres, en 2001 donc à 15 ans contre 16 ans pour Djokovic et 17 ans pour Federer.



Pour s'épargner le critère de l'âge, réalisons les mêmes calculs de moyenne à partir de 20 ans, cela va permettre de sortir de l'analyse les jeunes années où avoir moins de 2000 points ATP, n'est pas représentatif du reste de la carrière bien installée dans le top 10. Tout de suite les résultats :



http://image.noelshack.com/fichiers/2020/12/2/1584443305-career-past-20.png



Ce qui change ici c'est que la bascule de Federer à Djokovic ne se fait pas sur la saison 2013 et Nadal a la meilleure moyenne de 2009 à 2011 avant de passer le relai à Djokovic dès 2012. La différenciation entre les 3 joueurs est plus marquée. Fin 2019, Federer a une moyenne à 6700, Nadal 8000 et Djokovic 9500.



L'objectif de cet article n'est pas de prouver que Djokovic est le GOAT, mais de mettre en avant d'autres critères de différenciation du Big 3 sur leurs domination respective que les grands chelems et les semaines numéro un mondial. On voit ici que la régularité en carrière est plus importante pour Djokovic, qui s'explique par une réelle domination du circuit de 2011 à 2016 et un nombre de points bien plus élevés que ses deux compères qui ont eu plus de mal à maintenir plus de 10 000 points ATP à leur compteur.



Si vous avez des remarques, sur les points ATP, les critères de différenciation, n'hésitez pas à commenter :)
whsw
La stat est intéressante mais au final ne veut pas dire grand chose ... il suffit de rater un GC ou une moitié de l'année et ta moyenne s'effondre
C'est sur que le mieux classé sera celui qui se blesse le moins et le plus jeune ... ici djokovic
FreeKyrgios
Rectification par rapport aux saisons avant 2009, je coefficiente les points ATP par 1,679 et puis 2 pour revaloriser leurs compteurs.

Comment j'ai obtenu la valeur 1,679?
Après une bref moyenne des ratios de gain des points sur les grands chelems et les masters 1000. La revalorisation des points se situe entre 1,2 et 2. En sachant que la revalorisation est plus importante pour les vainqueurs de ces tournois, puis va en descendant.

Concretement un vainqueur de grand chelem touchait 1000 points, au lieu de 2000 actuellement.
Un finaliste 700 au lieu de 1200 points. Etc...

Etant donné que les résultats des trois grands sont plutôt sur des derniers carrés, que les premiers tours, le coeff de revalorisation doit se situer entre 1,679 et 2 sans entrer dans le détail de chaque tournoi gagné sur les 20 dernières années ^^

Voilà les résultats.

http://image.noelshack.com/fichiers/2020/12/3/1584540292-1-679-rectif.png
Coeff = 1,679

Alors avec ce coeff de 1,679 on a 2 périodes : avant et après 2015.
Un pic à 7511 pour Federer, 7037 pour Nadal (actuel) et 8064 pour Djokovic.
La tendance continue d'être la même avec ce classement : Djokovic-Federer-Nadal


http://image.noelshack.com/fichiers/2020/12/3/1584540292-2-rectif.png
Coeff=2

Avec un coeff plus important et certainement exagéré par rapport à la réalité, on obtient des plus petits écarts.
Pics :
Federer : 8193 (saison 2011)
Nadal : 7469 (saison 2014)
Djokovic : 8337 (saison 2016)

Moyennes fin 2019 :
Federer : 7816
Nadal : 7432
Djokovic : 8087

Toujours le même ordre, à croire que Nadal est le grand perdant de la revalorisation des points avant 2009.

Je note tout ce que TheRetorker écrit : notamment sur la participation pas obligatoire en Master 1000. Une autre stat' qui pourrait venir, mais demanderait un travail de fou est de donner le ratio de points ATP gagnés, sur le maximum qu'ils auraient pu prendre en participant à un tournoi.
Une première hypothèse est qu'elle devrait avantager Nadal qui n'a pas participé à 5 grands chelems entre 2009 et 2016 (Wimbledon 2009, US Open 2012, Open d'Australie 2013, US Open 2014, Wimbledon 2016) contre 4 pour Federer (US OPen 2016 et Roland Garros de 2016 à 2018) et un seul pour Djokovic (US Open 2017)...

Bref je vais déjà chercher si cette stat' n'existe pas déjà avant de la faire, parce qu'elle demandera un sacré nombre de données :)
more_vert
[La question du dopage]



Sujet intéressant, quand on voit ce qui s'est passé dans le cyclisme dans les années 90-2000. Pourquoi pas le tennis? En quoi le tennis est-il si clean?

Quelques suspensions ont eu lieu à titre d'exemple.

Maria Sharapova : mal informée sur la liste qui a évolué en 2016 et y inclut le meldonium, qu'elle prenait depuis son adolescence.

Marin Cilic : contrôlé positif à la nicéthamide, puis voit sa sanction réduite en prouvant qu'il s'agit d'une erreur, les cachets ayant été pris 5 jours avant son match.

Viktor Troicki : pour ne pas s'être présenté à un contrôle anti-dopage.



Mais est-ce que le système est efficace à 100%? Est-ce qu'on a pas un contre-système bien organisé qui se débrouille pour choisir les périodes de contrôles anti-dopage, les produits qui masquent la prise de tels produits dopants?



Je souhaiterai pour ceux qui viendraient debattre de ce sujet, qu'on ne cible pas de joueur en particulier. Cependant quelques cas font réfléchir.



1- Robin Söderling : vainqueur de Bastaad en 2011 en survolant le tournoi à domicile et depuis plus rien, malade comme tout il paraît.



2- Rafael Nadal : 12 Roland Garros, presque aucune contre performance sauf contre Robin Söderling en 2009 justement. A t'il un lien quelconque avec l'affaire du docteur Fuentes?

A ce titre, je sais que le sujet peut faire jaser, donc jugeons, (du mieux qu'on peut) équitablement 12 Roland Garros, 8 Wimbledon et 7 Open d'Australie.

Le big 3 étant monstrueux sur les courts, il l'est aussi dans le portefeuille. Les suspicions sont ouvertes!
FreeKyrgios
Pas mal Federer en 2011 je n y avais pas pensé.
Si Armstrong finit par tomber pourquoi pas le système actuel, à condition qu' ils soient dopés j entends bien.
Le profit économique avec un circuit sans dopage est ce inenvisageable?
Et je veux bien que l ATP soit moins riche que certains joueurs qui gagnent tout en droits publicitaires. Mais à ce moment là, est ce que c est pas les sponsors qui sont également complices?
Pourquoi les sponsors de Sharapova se sont tous desolidarisés d elle, malgré l explication de l innatention du suivi des produits?
Qui a le plus à perdre dans ce mic mac, les joueurs, le circuit ou Nike,Adidas...
Tiks
Honnêtement vu la haine que subit Djoko toute sa carrière je pense que si il n'était pas clean on l'aurait balancé direct mais comme c'est pas le cas ils ne peuvent rien faire ^^
more_vert
Des triathlètes parmi vous les TTistes ?
GrosKev
Bon courage ;)
Ca reste des distances conséquentes surtout la natation si tu en fais pas souvent mais ca devrait mieux passer que le marathon :p
Amuse toi bien.
FreeKyrgios
Ca sera un S dans 10 jours.
750 mètres de natation
25 km de vélo
5 km de course à pied.

J'ai pas de plan d'entrainement, je fais ça à la cool. En mettant le paquet sur le velo, ou je n'ai pas du tout d'expérience. Un petit objectif dans le coin de la tête avec 2h. Mais ça risque d'être plus, parce qu’enchaîner 3 sports, ca donne pas 3 perf' à la suite j'imagine bien.
more_vert
Tableau prédictif pour Wimbledon à compter du T3.



T3 :



Djokovic bat Hurkacz 3-1

Auger bat Humbert 3-0

Medvedev bat Goffin 3-2 match X2

Fabbiano bat Edmund 3-2, match X2

Anderson bat Seppi 3-0

Raonic bat Wawrinka 3-1

Khachanov bat Bautista Agut 3-2 match X2

Paire bat Vesely 3-1

Thiem bat Millman 3-0

Simon bat Fognini 3-1

Basilashvili bat Cilic 3-1

Kyrgios bat Shapovalov 3-1

Nishikori bat De Minaur 3-0

Isner bat Struff 3-0

Berrettini bat Schwarzman 3-0

Federer bat Pouille 3-0



HUITIEMES :



Djokovic bat Auger 3-0

Medvedev bat Fabbiano 3-0

Raonic bat Anderson 3-1, match X2

Khachanov bat Paire 3-2

Thiem bat Simon 3-1

Kyrgios bat Basilashvili 3-0

Nishikori bat Isner 3-2, match X2

Federer bat Berretini 3-1



QUARTS :

Djokovic bat Medvedev 3-2

Raonic bat Khachanov 3-0

Kyrgios bat Thiem 3-0, match X2

Federer bat Nishikori 3-1



DEMI :

Djokovic bat Raonic 3-0

Kyrgios bat Federer 3-2



Finale:

Djokovic bat Kyrgios 3-1



Bon à part le beau parcours de Kyrgios qui peut s'arrêter dès le T1 aujourd'hui, c'est un scénario qui met à l'honneur Berrettini qui irait chercher un set à Federer, ainsi que Thiem et Raonic qui peuvent aller très loin quand ils sont bons.

Le seul match dangereux pour Djokovic est contre Medvedev.
FreeKyrgios
Les quarts de finale du bat sont les bonnes affiches. C'est déjà ça.
FreeKyrgios
Ah bien vu. C'est Nishi qui battra Kukush
more_vert
Archive : Borg vs Lendl 1981



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more_vert
[2019 - Objectif Marathon #4]



Hey, ca fait deux mois que je vous ai laissé sans nouvelles de ma préparation marathon.

Il est donc temps de vous parler de ce grand moment que j'ai vécu il y a deux petites semaines.



Quelques petits liens vers les autres récits :)



Objectif Marathon 2019 #1

Objectif Marathon 2019 #2

Objectif Marathon 2019 #3



Je vous ai donc laissé sur le semi marathon en 2h06. Record perso, hyper content à ce moment là.

J'ai pris ensuite des vacances à vélo pour me remettre du petit problème au genou. Donc pas beaucoup de course la semaine suivante, j'ai attendu environ 10 jours pour m'y remettre. Puis j'ai beaucoup refléchi à comment m'entrainer sur les 4 dernières semaines. J'ai mis une grosse séance longue de 26 km. Un record à l'entrainement, en 2h50, sans manger mais beaucoup bu d'eau ^^.

Dernière semaine : je me préserve et fait un petit 6 km le mardi et un tennis avant le vendredi avant le voyage.



J-1 : Samedi matin

Ma copine et moi, on part en voiture, la route Paris--> Mont Saint Michel est assez longue. Et on arrive sur place, ou on rejoint mon beau frère, sa femme et ses deux enfants à notre location pour le week-end. Petite balade dans l'après-midi pour repérer le 24ème km du parcours qui a déjà été balisé. Ma copine, ma belle soeur et ses deux enfants seront là le lendemain pour nous soutenir. J'ai lu ailleurs que c'était assez fréquent de placer des membres de la famille à des km précis pour le moral c'est très bon.

Le soir après avoir mangé des bonnes pattes et une salade de ma composition perso :), j'essaie de me coucher tôt : 22h45.



Dimanche : the D day!



Reveil programmé à 5h, mais je me reveille plus tôt. Le stress, de l'enjeu était palpable la veille pour moi. Je me posais déjà beaucoup de questions sur ce que ça allait donner le lendemain. Sur l'objectif à suivre, 4h40? moins de 5h? Terminer la course?

Petit déjeuner calmement, tout le monde dort... Je fais mon sac, en sachant qu'on a une consigne pour les sacs à dos et que l'attente risque d'être longue dans le froid et le petit brouillard breton : pull, bouteille d'eau, gels energisants, go-pro (je voulais filmer des morceaux de marathon, j'avais beaucoup vu de trucs sur youtube la semaine passée qui me paraissaient intéressants) et téléphone.

Un petit tour en voiture, on arrive sur un parking gratuit ou il reste un peu de place vers 5h40 (le parking du mont saint michel coute 14 euros, tarif à la journée ya pas de tarif à l'heure, avis aux amateurs :p)

De la on prend une navette ou on croise d'autres marathoniens, venus des 4 coins de la France mais aussi des anglais. La navette fait la route inverse de l'arrivée au départ pendant presque une heure, plus le temps passe, plus je me dis que j'ai déconné en m'inscrivant, et ca casse un peu le moral, dans un bus assez silencieux où les gens finissaient leur nuit, malgré quelque pitres au fond du bus, classique :)

On finit par arriver à Cancale. La il est 7h, le départ est prévu pour 8h30. Donc on se pose avec mon beau frère sur le port ou on admire d'un côté la baie à marée basse et de l'autre redoute la ligne de départ avec les installations en cours.



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Vue sur la baie du mont saint michel



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Les préparatifs sur la ligne de départ



8h arrive, on se change, je range mes affaires dans mon sac, garde uniquement un t-shirt, un short moulant avec lesquels j'ai l'habitude de courir et dans lesquels je me sens bien, je fixe le dossard dessus avec les petites épingles, et un bandana rouge, le petit côté tennis :) laisse la go pro dans le sac, le telephone, mais je me séparre pas de la montre qui va surveiller le rythme et me donner une analyse km par km de la vitesse.



Les choses s'enchainent naturellement, petite pluie qui nous met à l'abris à côté des sacs de consignes. Sur le dos je n'ai plus qu'un leger sac en tissu avec les gels energisants, à consommer toute les 1h30.



8h25 : Le stress commence à être pas mal, ya énormément de monde, entre 3000 et 5000 personnes à vu de nez qui se rangent dans différents SAS : Elite, 3h, 3h30, 3h45,4h, 4h15 et 4h30 et +. Mon beau frère est au SAS 3h, moi je vais me ranger avec les derniers 4h30 et +. Musique bretonne ultra-épique, j'essaie de ranger mes émotions de côté, mais c'est pas simple, faut rester concentré et en même temps le speaker nous appelle déjà comme les "marathoniens", appelation qui ne me convient pas encore, je l'ai pas fait ce marathon xD



8h30 : premiers départs, les autres arriveront successivement par vague de 5 minutes, ce qui fait que je commence à 8h50. Je n'ai pas trop d'interractions avec les gens au départ, je suis dans ma bulle, qui cherche le maximum de concentration et définir la dernière décision de stratégie après l'échauffement fait sur les coups de 8h15, je me sens bien mais pas au top non plus. Sous-entraîné volontairement pour garder du jus pour le jour J, je me dis que je vais partir à 9km/h, soit 6min40 par km, en dessous de mes standards du semi-marathon plutôt à 6min/km, soit 10 km/h. L'allure est censé perdre 10% en passant d'un semi à un marathon. Voili voilou.



Km 0-5

Je démarre donc dans les derniers, et me calle sur ce rythme assez lent, au départ on a une petite côte. Puis le parcours est plus roulant, donc pas trop de variation de vitesse à venir à priori...

Au départ les gens sont chouettes, le parcours va relier plusieurs villes de bord de mer, avant de s'enfoncer dans les terres vers 25 km pour finir au mont au 42ème. Donc la première partie est très sympa, beaucoup de locaux venus nous soutenir sur le bord de la route.

Allure un peu trop soutenue le 5ème km étant la déscente correspondant à la montée du 1er km. Je vois que je passe sous les 6min/km dans la descente, mais je réduis l'allure après un premier ravitaillement classique : eau, raisin secs, quartier d'orange.



Km 5-10

Rien à signaler, l'allure toujours un peu trop rapide.

J'accélère progressivement km par km en essayant de rester le plus constant possible.

Ravitaillement du 10, le même rituel que j'essaierai de suivre à la suite avant de reprendre tranquillement.

Je commence réellement à apprécier la course en cours, on longe la mer, des petits groupes de musiques sont présents, une fanfare, des musiciens seuls et toujours les locaux.



Km 10-21,095

Rythme très propre, mais frustrant parce que je termine la première moitiée de course à 2h20, et l'ambiance est assez calme. C'est le moment pour lâcher un gros "Let's gooooooooooo!" digne du grand Alexander Zverev :)

Jusqu'ici dans ma tête les objectifs sont intermediaires, je pense uniquement à rejoindre le ravitaillement suivant qui sont tout les 5 kms. Je mange le premier gel au bout d'une heure 45, je suis alors autour du 15ème km et je reconnais qu'il boost bien au moins quelques dizaines de minutes.



Km 21,0195- 25km

Je passe le 22ème km avec une camionette ou il est très clairement écrit "croix rouge, abandon", je fais un signe de la main que c'est non. J'ai trop pensé à gagner le marathon, et à l'objectif et toute la préparation pour abandoner un chemin. Quitte à finir en rampant, je le ferai.

Ca fait presque 3h, alors je prends le deuxième gel, on est au km 23. J'arrive au km 24, et je cherche ma famille des yeux, je les vois pas. Premier coup au moral, je me dis que mon beau-frère est peut être déjà arrivé et qu'il a du prévenir qu'il les chercherait pour que tout le monde soit sur la ligne d'arrivée. Bon temps pis, on va s'acclamer autrement.

Au passage un peu avant le km 25, une douleur survient à la jambe gauche, mais vraiment lourde, j'ai l'impression que ma cuisse gauche est en bois. Il faut savoir que depuis le semi-marathon, je court avec une genouillère au genou droit, qui m'a fait mal deux fois (au semi, puis sur la course d'entrainement de 26km). J'avais donc anticipé que je devrais bouger ma genouillère de droite à gauche. Ca me prend un peu moins d'une minute pour le faire, mais c'est le premier arrêt conséquent sur ma course.

Ravitaillement du 25 ème, je reprends petit à petit à faible vitesse de façon volontaire pour pas mettre mes genoux à rude épreuve tout de suite.



Km 25-30

Je reviens à mes pensées familiales. Ou sont-ils? J'ai de la difficulté à retrouver du rythme ce qui fait qu'après le ravitaillement je marche un tout petit peu mais pas suffisamment longtemps pour que ça ruine mon allure de course derrière, c'est pour moi le changement de genouillère qui sera responsable de la perte d'allure.

26ème km, je suis reparti et je me dis qu'il faut se satisfaire, parce qu'à partir de ce moment là c'est que du bonus, je découvre ce que je n'ai jamais fait au delà de 26 km. Je suis alors dans un petit peloton de 6, 7 personnes avec 2 filles devant. L'une encourage l'autre "Tu vas y arriver", je reprends en parlant à un niveau de voix beaucoup plus fort "On va tous y arriver, ensemble!"

Ca faisait un peu phrases de coach de rugby d'un seul coup, ça venait vraiment des trippes là ^^

Km 27, un groupe de musique sur le côté, et tiens les voilà tous, ma copine, sa soeur et ses deux enfants, des petits encouragements, et je repars en avant.

Je tiens à préciser qu'en parallèle du marathon, un duo marathon avait lieu. Le principe est un relai de 2 coureurs pour ralier les 42 km, chacun faisant un semi marathon. Au dela du 21ème km, ces coureurs étaient très clairement démarquables des autres, car complètement frais, ils avaient un rythme bien plus chevronné. Mais au bout de 28 km pour moi, donc 7 pour eux, on avait tendance à se confondre. La seule différence était en tout petit sur le dossard, donc imposssible de savoir qui on suivait dans un peloton ou tout seul.

Un peu difficile de trouver un rythme régulier, la fatigue commençant à être de plus en plus flagrante autour du 29ème km, ou je marche une petite partie, peut-être 300-400 metres avant.

A ce moment là les objectifs de 5 kms, devenaient des objectifs encore plus petits: on reste en vie jusqu'au km suivant, et ainsi de suite...



Km 30-35

Plus du tout dans un rythme de course, j'alterne de plus en plus la marche à la course, pour être sur un rythme de 8min20/km. Le ravitaillement du 30ème ne m'aide pas à repartir vite. J'ai le souvenir d'avoir couru une partie avec un des duo-marathonien qui était encourageant, avant de le laisser partir. Mentalement c'est très difficile, je suis habitué à garder toujours un peu d'énergie pour finir bien et dépasser du monde sur les fins de courses, mais là c'est plutôt l'inverse qui se produit. J'ai doublé enormément sur les 10 premiers, et là c'est le retour de bâton.

Les douleurs s'intensifient et on aperçoit un peu plus le Mont Saint Michel autour du 34ème km. Mais encore une fois, je n'arrive pas à courir des km complet. Je cours 500 à 800 mètres avant d'en marcher 300-500.

Mentalement je ne suis plus du tout heureux. On me signale "On va pouvoir commencer à compter à l'envers". Je ne fais que ça depuis le début... "Plus que 8 km!" scande quelqu'un comme si cela était simple. Je sais que je vais finir, mais comment? Les jambes sont lourdes, je ne sens aucun problème de souffle. Souvent j'ai un petit point de côté au début de course, là je les ai eu un peu plus tard que la normale vu que je courrais moins vite, un au 7ème km, un au 11ème. Dans ces moments là, on essaie de faire le point sur ce qui va et ce qui ne va pas. Trouver de bonnes raisons d'avancer, d'essayer de parer la douleur par l'idée que si je suis là c'est parce que j'en ai envie, et qu'à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Un troisième gel autour du 33ème km.



Km 35-40

Un passage à vide encore dingue au 35ème km, je ne fais quasiment que marcher. Mon rythme atteint alors 9min35 au km, je refais les mêmes choses qu'avant, bouteille d'eau 50cL, raisins secs ou morceau de banane, quart d'orange et sur la fin l'organisation a commencé à rajouter des biscuits salés. J'en ai un peu abusé au 30 ème, j'en prends un peu moins au 35ème. Mais je sens que mon visage fait tristement la gueule au 35ème, sur les encouragements des bénévoles, c'est aussi quelque chose que je ressens. Mes émotions sont justes pénibles, j'ai beau essayer de trouver la positivité en moi, systématiquement les douleurs me rattrapent. Vient alors un sentiment de haine...

C'est ce sentiment là qui me libère un peu avant le 36eme km. J'avais lu quelque part qu'il etait dangereux de faire appel à ce sentiment qui doit arriver sur la fin. On en est pas loin mais à mon rythme, je suis incapable de prédire si j'arrive dans 50min ou 1h30. J'ai le sentiment que cette haine arrive trop tôt, mais elle me permet de repartir de l'avant et de courir 2,6 km sans aucun arrêt.

Le Km 37 marque un dernier virage qui nous éloigne de la ligne droite menant au mont, sur les bords de route il n'y a vraiment plus personne à part les bénévoles aux ravitaillements. Je reviens sur cette haine, elle me fait remonter le temps et penser aux raisons profondes de l'envie de courir. Celles qui m'ont gâché une partie de mon adolescence, celles qui m'ont permis de me lancer ce genre de défi de façon inconsciente. Je me souviens brievement de chaque gène plus ou moins récente dans ma vie et j'avance du feu de dieu dans ma tête alors qu'en réalité j'ai un rythme qui oscille entre 7 et 8min/km. Je lance un "On va l'exploser ce mont" à un petit groupe de personnes qui sont alors tout sourire, même après 35km...

Le 39ème km, cette haine est définitivement partie, je retrouve un peu le sourire en redepassant des gens qui marchent, le mont se dresse à 3 kms de là. Je me calme, et je me remet à marcher à l'approche du 40ème km, ou je prends bien le temps de m'hydrater encore une fois, de manger un peu et d'avancer à grandes enjambées, je mange aussi la moitié d'un gel. Un dernier pont nous sépare de la dernière ligne droite.



Km 40-42,195

Passé ce pont une ligne droite se dresse devant moi, le mont n'est plus très loin, mais ca semble interminable. Je souris au photographe à cet endroit, et poursuit ma route. Celle ci est jonchée de finishers et de familles venues les soutenir, vraiment beaucoup beaucoup de monde. J'exagère peut être un peu mais ça faisait facilement 15 km que je voyais plus grand monde et là d'un seul coup beaucoup d'encouragements :) Avec ma vitesse lente, les gens ont le temps de lire mon prénom sur le dossart "Allez Nicolas!", "Bientôt fini!" "Le dernier effort!", "On y est presque!"

La je suis bien évidemment en train de courir, l'ambiance me soulève et je repasse enfin sous les 8min au km. Mais je ne fais plus du tout attention à ma montre, je suis complètement en train de me dépasser, je dépasse d'ailleurs quelques marcheurs.

L'arrivée est invisible et c'est difficilement soutenable, il n'y a que les voix des gens qui me touchent et me font avancer de plus en plus vite.

Km 42, l'arrivée est 200 mètres plus loin, je la vois enfin, je cherche à sprinter. 200 mètres c'est 20 secondes pour Ussain Bolt, pour moi c'était peut être 1min30, mais ça paraît encore comme très long. Je sens que je profite bien de la foule, que je vais le faire, je ne pense à rien d'autre qu'à cette ligne qui se rapproche de plus en plus.

Je finis en levant les bras au ciel, fait ma celebration et lache un hurlement sans mots, juste un gros hurlement de soulagement. Je m'arrête et les émotions montent en moi, ça fait 7 ans que j'ai débuté la course à pieds, et que l'idée est là quelque part dans le coin de ma tête. Et ça y est c'est fait, je savoure l'instant. Mais je me sens détaché du monde qui m'entoure. Quelques larmes coulent, je met les mains sur la tête et avance lentement vers le stand des médailles. On me la passe autour du cou, je remercie les bénévoles, puis idem pour le stand des t-shirt et celui des sacs à dos. Des goodies à la hauteur des frais d'inscription :)

Je trouve un dernier ravitaillement, ou je prends presque rien à manger mais beaucoup d'eau et une bouteille energisante. J'arrête le chrono un peu après, sans trop faire attention au temps. J'ai dépassé les 5h, donc j'ai déjà une première source d'insatisfaction malgré tout le positif qui vient d'exploser en moi. Je récupère mon sac, j'ai reçu un SMS avec le temps exact : 5h14.

C'est comme ça, je sais que je relativise un peu trop vite le résultat, mais il faut quand même se souvenir qu'avant ce jour je n'étais même pas sur de finir. J'ai vu une équipe de secouriste s'occuper de quelqu'un au sol, c'est assez rare et ca peut dégouter un instant. Mais le plus important c'est de faire tout ça en gardant le contrôle de soi. Je pense que si j'ai marché autant, c'est parce que j'étais legerement moins préparé que ce qu'il aurait fallut. C'est une piste d'amélioration pour un eventuel prochain marathon, qui sait?





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C'est l'instant selfie!



Voilà pour ce récit, j'espère que vous l'avez apprécié. N'hésitez pas à me laisser un commentaire, et à dire ce que vous en pensez.

C'est la fin d'une petite série que j'ai commencé en janvier en même temps que mon entraînement.

Au final je suis assez satisfait de ce que j'ai fait même si j'aurais aimé avoir moins de difficultés à finir en courant.

Avec plus d'entraînement je me dis que la prochaine fois je l'aborderai autrement. Je sais pas encore si je vais le refaire, mais l'ambiance était tellement chouette et surtout les émotions qui se dégagent.



A bientôt, :)



FK
Guingamp
Pour avoir déjà fait un simple semi-marathon, pour moi tout coureur de marathon est un héros ! Bravo Nico !
milanesedymiane
Perso, j ai pas eu la courage d aller au bout.
more_vert
Bug TT ?



J'ai plus accès aux discussions de mon groupe, ça m'affiche la description sur chaque onglet. Help please.
FreeKyrgios
Mais ton fromage est aussi désirable.
Meumeu100
Je ne suis pas une chèvre !
more_vert
Je l'avais annoncé par ci par là,



mais la prédiction était bien là depuis 3 mois.



Diego Schwartzman est enfin en train de se réveiller à 10 petits jours de Roland Garros, il a des résultats qui parlent : demi finaliste demain contre Nole.



Je vois bien un match à sens unique pour le serbe. 61 60



Et Schwartzman va tous nous surprendre à Roland pour s'imposer en faisant tomber Rafa ou Nole, voire même les 2!!! Vamos Diego, les petits bonhommes doivent remporter Roland.
Anouk
Bon bah troisième set Djoko !
Zlatan ⚡
Bon bah premier set Delpo !
more_vert
L'identité de TK révélée? Bonjour Paul Chevrier ^^
HoaxEye
Faut quand même être mégalo et narcissique pour choisir un tel pseudo. Mais sa contribution sur TT est de bonne qualité, on lui pardonnera cette prise de pouvoir sans légitimité. Certains sont peu être trop obnubilés par GOT... ?
GrosKev
Déjà que c'était lui Lionel déjà que c'est lui le King si il avoue ca tout le monde va savoir pour son trouble dissociatif de l'identité xD.
more_vert
[2019 - Objectif Marathon #3]



Salut tout le monde,



Il est temps de vous faire un petit retour sur ses dernières semaines qui ont été pleines d'émotions rebondissantes!



Tout d'abord un petit lien vers les deux derniers récits pour ceux qui découvriraient la petite série en cours :)

Objectif Marathon 2019 #1

Objectif Marathon 2019 #2



On en était resté à un trail de 14 km, où je vous annonçais que j'allais faire plus de sortie longues.

J'avais dans le collimateur un semi-marathon et bien sûr le marathon qui aura lieu le 26 mai.



Ca fait à peine une semaine que mon rythme d'alternant entre Lille et Paris s'est calmé.

Donc je peux profiter pleinement de ma vie de parisien, ce qui était pas arrivé depuis 2015. L'identité de lillois commençait à peser à force de bons welshs, friteries et bières belges qui font pas du tout partie de la préparation pour un marathon :D

Donc j'étais content de pouvoir rentrer à Paris de façon définitive (pour au moins 6 mois),

ça allait me permettre de pas perdre 2 soirées de ma semaine dans le train entre 2 ville, donc à priori faire plus de sport! Et ce fut le cas les deux dernières semaines où je me suis préparé gentiment à un semi marathon.Donc une semaine plutôt calme avec 2 courses, une le jeudi puis une le vendredi, un fractionné, et une allure normale.

Pour ceux qui sont pas familiers avec le fractionné, c'est un exercice qui alterne vitesse rapide 30 secondes et vitesse lente 30 secondes.

Ca donne du 30-30. On peut aussi faire du 40-40, etc...



Jour J : J'ai choisis un semi-marathon, par rapport au calendrier qui me laissait 7 semaines ensuite pour le marathon, et aussi en fonction du cadre et du prix.

C'était Fontainebleau. J'arrive just on time, 5 minutes avant le départ. Et là j'attend avec des gens qui s'échauffent et discutent sympathiquement.

Au bout d'une demi heure, on nous annonce qu'une personne participant à l'épreuve du 10 kilomètres, ayant eu lieu juste avant, s'est gravement blessée sur le parcours

et qu'ils se laissent une marge d'un quart d'heure pour l'évacuer et donner le départ. Au bout de 45 minutes d'attente, on nous annonce finalement que la personne est décédée et que par conséquent le semi est annulé : cas de force majeure...

Ca me laisse sur le cul, les quelques centaines de participants tirent la tronche mais par respect décident de ne pas courir sur le parcours et rentrent tout simplement chez eux.

Je me suis renseigné plus tard, la personne a eu un accident cardiaque. C'est malheureux, surtout qu'elle avait tout juste la cinquantaine, ça montre à quel point la vie peut être injuste et basculer à tout moment...



Quelques jours plus tard, je décide de m'inscrire à un autre semi-marathon et ne m’entraîne qu'une fois cette semaine, étant tombé malade, je me préserve pour le dimanche qui suit.



En plus j'ai la chance de pas y aller seul : ma copine s'inscrit au 10km et m'accompagne à 2 heures en transport de chez moi à nouveau.

Jour J : Réveil 5h30, ça pique pour un dimanche :p. En plus il faisait entre 2 et 4°C, ca s'annonçait pas simple. On arrive sur place, on retire les dossards du semi-marathon de Trappes, dans un gymnase avec au maximum 400 personnes, on pose les sacs aux consignes, et on attend l'heure du départ tranquillement.

Le fait qu'il y ait pas beaucoup de monde peut s'expliquer par le marathon de Paris qui a lieu le même jour, on a croisé quelques champions le matin qui s'y rendaient :)

En tête un objectif : faire aussi bien qu'il y a 5 ans pour mon seul semi déjà couru : 2h09min19sec. A l'époque j'avais pas eu une bonne préparation, mais j'étais beaucoup moins lourd (la période lilloise avait pas encore eu lieu et donc pas fait son effet sur mon estomac... :p)



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9h20 : coup de feu et départ molo, je me fais vite dépasser par beaucoup de monde, les gens sont plus affutés et pas mal ont des maillots de clubs. On a même un trio qui vient d'un club de république tchèque!

0km-5km : je me sens lent, et ai déjà l'envie d'aller aux toilettes. Le stress ou le froid peut-être? Le parcours passe par une base de loisir assez jolie, avec des animaux et un lac, c'est agréable même si je suis vite dépassé par les premiers participants du 10 km qui démarre 15 minutes après nous.

Ravitaillement au 5ème km. Personne ne mange, je me prends juste un verre d'eau, en me disant que je mangerai plus tard, pour l'instant je sens pas de besoin à part aller aux toilettes.

7km : Bon ça suffit, je vais pas courir 2h avec le ventre qui explose, je décide de m'arrêter et profiter la nature faire ses choses. On a qu'à retirer une minute au chrono au pire pour cette pause? Haha.

7km-10km : je me sens tout léger, je repars avec une vitesse qui me plaît plus. Je saurai pas dire combien, je fais tout à la sensation jamais de chrono sur moi.

10km : ravitaillement, les bénévoles sont très très animés, ils nous encouragent vraiment à fond ce qui fait hyper plaisir. Je mange rapidement un abricot sec et un quartier d'orange plus un verre d'eau.

Je me rends compte alors que je bois vraiment pas assez par rapport à d'autres courses où c'est plutôt 50cL tout les 5km, et là c'est plutôt 15...

10km-15km : Une deuxième boucle s'engage identique à la première : Je suis toujours en forme, mon rythme me convient, et je me dis qu'il faut pas accélérer trop tôt et se maintenir pour les 3-4 derniers kilomètres. Je dépasse au passage une personne en fauteuil roulant, et classique pas un fauteuil de course.

J'en profite pour l'encourager, lui dire que ce qu'il fait est très fort. Je trouve alors, juste après l'avoir dépasser quelqu'un dont le rythme me convient parfaitement. Je me dis que je vais la suivre jusqu'au bout et accélérerai plus tard.

15km : Ravitaillement, dans cet ordre : morceau de banane, poignée de raisins secs, et verre d'eau. La personne que je suivai ne s'est pas arrêté et a juste pris un verre d'eau au vol. Les encouragements des bénévoles sont toujours au top. Je me relance pour rejoindre la personne que je suivai qui doit avoir 15 mètres d'avance sur moi.

Et là au bout de 200 mètres à peine, mon genou me fait peur et je le sens un peu tourner/claquer. Je sais pas quel est le terme exact, toujours est-il que je suis obligé de m'arrêter. La question de l'abandon n'a pas le temps d’effleurer l'esprit que je plis mes genoux 5-6 fois, et je me relance, mais dans la douleur...

15km-17km : la douleur est toujours là et ça joue beaucoup sur le mental, mais je ne m'arrête pas j'arrive à conserver une allure correcte, et arrive presque à hauteur de la personne que je suivai. Son rythme devient plus conséquent après le 17ème kilomètre, et je dois trouver un autre point de repère pour continuer à courir convenablement.

17km-20km : Je finis par dépasser quelques coureurs, et le corps est maintenant chaud, je sens presque plus la douleur au genou mais les jambes commencent à tirer. Ca commence à devenir mental, et je pense être dans les temps par rapport à mon objectif de départ.

Les bénévoles aident un peu avec leurs encouragements, mais la c'est 100% mental pour tenir une allure qui devient rapide mais pas trop pour pouvoir tenir jusqu'à la ligne d'arrivée.

20-21,1km : J'ai du mal à me souvenir de ce que j'ai senti à part que je répétais "Aller", "Davaï" et "Let's go" très souvent et que ça me donnait un bon rythme pour bien finir. Les dernières mètres sont sur une piste d'athlétisme. Niquel, je vois la personne qui m'avait distancé depuis le saut du genou au 15ème km, elle a peut-être 50 mètres d'avance et a du en avoir plus que 100 quand j'étais dans le mal plus tôt.

La donne change un dernier "Aller Davaï Let's go!", et je la dépasse avant de finir en sprintant clairement jusqu'à la ligne d'arrivée suivi d'un inattendu "VAMOOOOOS". Dans ma course, les personnes ont du revenir me chercher 10-20 secondes après pour le chronométrage, parce qu'ils passaient avec un espèce de détecteur de métaux pour trouver la puce sur mon dossard. Assez agricole!

Epuisé, je suis content, résultat 2h06min exactement, même si on pourrait enlever 15 secondes avec le chronométrage à la louche.

Record amélioré, et je m'étale sur le ravitaillement cacahuètes, eau (ENFIN!) et autres bananes, oranges...



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BREEEEEEEF, bravo si vous avez tenu jusqu'au bout de ce récit. Ca fait deux petits jours que je boîte, mais la douleur au genou commence à passer. Je pense que ca va m'aider à allonger mes sorties pour les six semaines restantes de préparation :)
Timothee.
BRAVO FK !!!
PC007
J'ai beaucoup aimé le résumé, bravo.
Moi aussi je fais des semi-marathon, 10 km etc... Le seul truc qui me frustre c'est que comme je n'ai que 12 ans, certaines courses n'acceptent pas ma participation :(
Pour ce qui est de la course à proprement parler, personnellement j'essaie de penser à tout à fait autre chose ou je m'imagine un truc xD
more_vert
[Vos inspirations sur le court!]



Quels sont les joueurs ou joueuses de tennis pro qui ont influencé le plus votre façon de jouer ?



J’ai commencé à jouer au tennis en 2011, donc c’est à partir de cette période que j’ai le plus de références qui m’ont aidé à faire mon jeu. Voici mon petit top 10



10 – Lleyton Hewitt pour son attitude sur le court : Come on !

9 – David Goffin pour sa prise de balle assez tôt

8 – Gilles Simon pour la régularité, un modèle en la matière !

7 – Jerzy Janowicz, pour ses amortis qui terminent souvent les points.

6 – Nick Kyrgios et ses tricks shots, tweener et frappes du bras assez incroyables

5 – Roger Federer pour sa montée au filet, les SABR, et lui aussi ses nombreux trick shots

4 – Andy Roddick pour son service qui m’a aidé à développer beaucoup la puissance à mes débuts, fini de faire du pousse baballe!

3 – David Ferrer pour sa combativité, son jeu du fond de court, le pou ! et sa régularité dans les longs échanges tout en maintenant une certaine puissance de frappe

2 – Stan Wawrinka : Son service catapulte, facile à imiter à plat, plus dur pour y mettre de l’effet. Son revers, qui me fait toujours envie de passer de temps à autre à une main, et pour sa finition des points, accélérations à des moments improbables…

1 – Novak Djokovic : A peu près tout chez ce joueur, de son service à sa décontraction sur le court, un modèle à part entière sur tous les plans en fond de court, au service, sa couverture de terrain incroyable, sa souplesse qui lui permet de faire des sacrés grands écarts, même si quand je l’imite ça ressemble plus à Chung qui se fait des ampoules au pieds :p

Une exception que je n’ai pas envie de copier : sa volée…



Et vous ya t-il des joueurs que vous cherchez à imiter ou bien c’est tout à la sensation ? :)
PC007
Je sers comme Federer, sans passer par mon pied droit, j'ai un revers à une main comme lui et je pratique comme lui un jeu très offensif qui se finit régulièrement à la volée. Donc je pense que oui, je me suis pas mal inspiré de lui :)
GrosKev
J’imagine pas le nombre de fois ou plus jeune il a du manger son gros biceps pleine tronche sans comprendre ce qui lui arrivait xD
more_vert
Dernier jour de mes études aujourd'hui. 8 ans depuis le bac et me voila prèsque enfin ingénieur après moulte péripéties.



Ca aura pris du temps, mais c'était intéressant (je crois)
Nicolas “RedFools”
Grand bravo FK
Kamatxo
Bravo ???
Je me suis arrêter à 5ans après le bac ça m’a suffit largement :D
more_vert
D'accord avec personne. Isner n'a pas besoin de breaker Federer pour gagner cette finale. De toute façon je l'ai dit en début de tournoi: Isner conserve son titre ici, je voyais pas Federer aller en finale, mais c'est l'heure de reperdre tout ses repères comme à Indian Wells pour le maestro.



Isner vaiqueur 76 46 76
Jamy
Non, avant le début du tournoi il avait déjà vu Isner aller très loin, c'était à deux doigts de se concrétiser ;) Je suis pas méchant comme ça hahah
Anouk
C'est ironique Jamy ? Xd
more_vert
[2019 : Objectif Marathon #2]



Hey, vos retours sympathiques après mon dernier recit il y a deux semaines m'ont poussé à écrire un peu plus pour vous parler de ma préparation pour le marathon.

Aujourd'hui on est à deux mois tout pile du jour J, donc il reste du temps mais pas tant que ça!



Pour ceux qui n'auraient pas lu le premier post, voilà le premier recit

Objectif Marathon 2019 #1



J'ai récemment voulu augmenter mon volume de kilometres courus par semaine. J'étais jusqu'ici autour des 15 (avec 2 courses / semaine, même si on me conseille d'en faire plutôt 3). Etant en alternance en école du lundi au mercredi dans une autre ville et un peu éloignée d'un spot sympa pour courir, j'ai attendu jeudi pour commencer une nouvelle semaine d'entrainement.



Jeudi : Suite à quelques recommendations de quelques personnes sur TT (vous vous reconnaitrez ;) ) j'ai enfin decidé de mettre mon réveil à 5h30 du matin. Après 2 snoozes, il est l'heure de partir courir à 6h du matin à la frontale. On ne change pas une équipe qui gagne. :p

6 petits kilomètres, allure plutôt lente étant pas trop reveillé, je croise quasiment personne ce qui est très agréable mais en même temps un peu perturbant.



Vendredi, c'est le jour pour sortir mon excuse préférée à tout les potes qui proposent des apéros "J'peux pas, j'ai tennis". Donc pas de course à pied ce jour là, mais la reprise après 2 semaines sans balles jaunes fait du bien, deux trois coups sympa ce jour là digne du grand patron Kyrgios. Mais donc pas de course à pied.



Samedi : je m'entraine avec ma copine, qui a acheté des nouvelles chaussures récemment. Problème : elle n'avait pas encore fait ses chaussures, et au bout de 3 kilomètres des crampes aux pieds surviennent chez elle. On décide d'arrêter pour ce jour là et de remplacer la course par un peu de natation. Au moins les pieds touchent pas le sol, mais ça n'arrange pas mon objectif : il me reste plus qu'un jour pour augmenter mes courses à 30 kilomètres. En ayant couru déjà 9, il me reste 21 à faire le dimanche. Bon ça sera une sortie longue. :p



Dimanche: Jour de la sortie longue! On l'attend plus que les autres celle-ci, parce qu'en préparation marathon, on cherche quelque part à connaître ses limites pour mieux les repousser. Je m'impose donc de courir 2h. Je pars donc au milieu de matinée faire des repérages pour la course qui aura lieu la semaine suivante. Un endroit assez valonné, ça monte beaucoup au début, et je fais mon tour en 50 minutes , je suis pas loin des 9 km. Mais je sais que je vais faire plus, donc je change de parc (il y aura 4 parcs différents, ce jour là, donc quelques arrêts photos étaient obligés :D). Et j'arrive autour d'un lac dont le tour fait exactement 3 kilomètres, j'ai alors 9 kilomètres au compteur, et je sais qu'en sortant du parc il me reste à peu près un km pour rentrer chez moi. Donc je pars avec l'idée de faire 4 tours : le premier se passe bien, je suis à 12km. Le second idem, toujours pas de douleurs, je suis alors à 15km. A 16km par contre, la je sens que je ralentis et que j'irai pas au bout des 4, mais bon tempis on a encore d'autres occasions de courir plus. Et à 17km, une envie de détendre le pied dans la pelouse me pousse à accélérer, c'est une erreur monumentale. La fatigue est trop grande et je craque, j'arrête de courir à un peu moins de 18 km, le tour est incomplet. Un sentiment mitigé, un peu déçu par la sensation de pas terminer et en même temps content de courir autant en dehors d'une course officielle : 1h56. Ca reste encourageant et le volume de la semaine est à 27 km, donc c'est plutôt pas mal.



La semaine suivante est moins brillante à mon goût. Après avoir couru autant, difficile de se remotiver à courir dans les jours qui suivent. Et d'ailleurs, je ne fais pas de sport avant le tennis du vendredi. C'est l'occasion de tenter quelques vollées pas terribles, mais qui ont le mérite de rentrer dans le terrain. Ah que la vie de 4ème série est difficile xD



Pour compenser ce manque de sport, je me fais 23 km de VTT avec ma copine, on passe par des forêts aux alentours où je n'étais jamais allé, ça change un peu et c'est pas plus mal. Je rentre bien crevé, et je me dis que je suis peut-être en train de flinguer mon idée de volume de course par semaine, mais qu'au moins j'ai pas passé mon samedi sur le canapé! ^^



Dimanche: jour de trail! 14 km. J'avais donc fais quelques repérages, mais ce qui va arriver ensuite n'était pas vraiment prévu. Le départ est donné à 15h30, c'est assez tard et pour cette course on est vraiment très peu de participants, environ 170. Les 20 km de Paris, qui est un peu ma référence au niveau course officielle, rassemble plutôt 25 000 coureurs et coureuses! 15h30, coup de pistolet donné par un ancien champion olympique qui parainait la course au profit d'une association qui finance la recherche contre les maladies infantiles. Bon le fait que le champion olympiqué soit la aurait été intéressant s'il avait été un peu bavard, mais c'était pas son cas.



Le départ est assez bordélique, on mélange les concurrents d'une course à pied avec ceux de la marche nordique (c'est eux qui marchent avec des bâtons). Après avoir passé un peu de temps à sortir des pelotons de marcheurs nordiques, on se lance dans un parc. La course alterne énormément de montées et déscentes. Ce qui fait qu'au bout de très peu de kilomètres, peut-être 3, je vois déjà des gens qui marchent dans les montées les plus pentues. C'est pas désagréable, mais ça a le mérite d'être technique. Etant plutôt rond et petit, j'ai un centre de gravité proche du sol par rapport à quelqu'un de grand et fin, et ça peut s'avérer assez utile, notamment dans les escaliers! Le parcours continue avec une partie un peu urbaine et l'autre dans des parcs avec des escaliers, des escaliers et encore des escaliers! Ca devient tellement fatiguant, que je me demande si je vais pas abandonner (et assez vite d'ailleurs), autour des 5 km l'idée disparaît et je retrouve du plaisir dans l'effort. Les descentes sont particulièrement difficiles, pour contrôler sa vitesse, je n'ai pas vraiment d'astuces, une cheville a failli y passer. Mais non toujours en course, je repense aux objectifs que j'avais sur cette course. 14 km, en courant à 10km/h en moyenne et en ajoutant un peu de temps dues aux pertes de vitesse dans les montées, je misais 1h30. Dans ma tête ça repart comme le dimanche d'avant ça sera plutôt autour d'1h40-1h45. Après une dernière montée dans un escalier assez long, je sens que c'est difficile, et je lâche un "Let's Goooo!" en pensant à ce qu'aurait fait Alex Zverev sur un point difficile. :p

C'est le passage à l'arrivée, et je suis surpris, j'arrive en 1h31, moyenne 9,23 km/h. Ca a l'air de rien, mais c'est hyper satisfaisant.



La course était sans ravitaillement, c'était un défi supplémentaire de courir en autonomie avec un demi litre d'eau et de voir si ça suffirait. Au pire il y a des fontaines dans les parcs sur le chemin, mais on ne sait pas quand. Ca a suffit. Et je n'ai pas eu vraiment faim, contrairement à ce qui a pu arriver sur d'autres courses, ou on pense à ce qu'on va manger après xD



Prochaine étape dans deux semaines avec un semi-marathon!



https://image.noelshack.com/fichiers/2019/13/2/1553602936-trail-hibou.jpg

Des escaliers, des escaliers, toujours des escaliers!
Benji.Heluwaert
Go FK, quel athlète! xD
Timothee.
Sinon c est super ! Continue ainsi , tu vas le réussir ton marathon ^^
more_vert
[Pronos MIAMI ATP]



T2:

Djokovic bat Tomic.

Millman bat Gojowczyk

Bautista Agut bat Klahn

Fognini bat Kukushkin

Raonic bat Fritz

Edmund bat Fabiano

Pouille bat Ramos Vinolas

Isner bar Klizan



Thiem bat Hurkacz

Fucsovics bat un qualifié

Basilashvili bat M.Zverev

Monfils bat Haase

Coric bat Kudla

Simon bat Jarry

Kyrgios bat Sandgren

Nishikori bat Lajovic



Anderson bat Munar

Johnson bat Sousa

Lopez bat Dimitrov

Khachanov bat Norrie

Medvedev bat Bedene

Struff bat Schwartzman

Wawrinka bat Herbert

Federer bat Ebden



Tsitsipas bat Humbert

Pella bat Mayer

Shapovalov bat Jaziri

Cilic bat Daniel

Dzumhur bat Cecchinato

Karlovic bat Goffin

Tiafoe bat Gulbis

Zverev bat Querrey



T3:



Djokovic bat Millman

Bautista Agut bat Fognini

Raonic bat Edmund

Isner bat Pouille



Thiem bat Fucsovics

Basilashvili bat Monfils

Coric bat Simon

Kyrgios bat Nishikori



Anderson bat Johnson

Khachanov bat Lopez

Medvedev bat Struff

Wawrinka bat Federer



Tsitsipas bat Pella

Shapovalov bat Cilic

Karlovic bat Dzumhur

Zverev bat Tiafoe



HUITIEMES DE FINALE



Djokovic bat Bautista Agut

Isner bat Raonic



Thiem bat Basilashvili

Kyrgios bat Coric



Khachanov bat Anderson

Medvedev bat Wawrinka



Tsitsipas bat Shapovalov

Zverev bat Karlovic



QUARTS DE FINALE



Isner bat Djokovic

Thiem bat Kyrgios



Medvedev bat Khachanov

Tsitsipas bat Zverev



DEMI FINALE



Isner bat Thiem

Tsitsipas bat Medvedev



Finale



Isner bat Tsitsipas



(plus qu'improbable avec pas mal de surprises en route)
FreeKyrgios
Bah oui, mais je pense qu'il sature un peu en ce moment. La victoire de l'OA marque le retour au sommet du sommet, qui lui appartient quelque part étant le joueur invaincu en finale là bas à la façon de Nadal qui est l'empereur de la porte d'Auteuil.
Je pense que le seul membre du big 4 motivé en ce moment est Nadal qui veut gagner Roland Garros. Evidemment le défi va intéresser Djokovic pour se refaire le 4 à la suite ;)

Mais Miami n'a pas l'air de motiver les meilleurs joueurs, un peu fatigués on dirait, un peu comme à Bercy. C'est pour ça que je vois Isner aller jusqu'à conserver son titre ou un petit jeune Tsitsipas/Zverev ? :)
NADALBOSS
Son pire moment
more_vert
[2019 : Objectif Marathon]



J'en avais parlé un peu dans mon groupe mais pour l'instant j'avais rien posté à ce sujet.



En 2019, je suis inscrit pour mon premier marathon qui aura lieu dans la baie du mont-saint michel le 26 mai. J'avais déjà fait plusieurs fois des courses de 20 km et un semi (21,1 km) par le passé. Dernière course longue en date 20 km de Paris en octobre 2018, réalisés en 2h06. La distance marathon m'a souvent tenté mais de très loin. Il a fallut qu'on s'inscrive à plusieurs pour trouver le courage de le faire. Mon beau frère qui lui est beaucoup plus rapide que moi, devrait le finir autour des 3h. J'estime que je devrai finir entre 4 et 5h si tout va bien. Les risques de blessures et de limite mentale peuvent intervenir quand on pousse son corps dans ses retranchements. Un entraînement plus poussé que pour 20 km est donc obligatoire pour ne pas se sentir mal le jour de l'épreuve.



https://image.noelshack.com/fichiers/2019/11/2/1552409940-parcours-marathon-rimsm.jpg

Plan du marathon du mont saint michel et ses 42,195km



J'ai donc commencé une préparation qui demande de courir 3 fois par semaines. N'ayant quasiment jamais couru en hiver par le passé, j'ai commencé au retour des vacances de Noël ma "saison 2019" pour ainsi dire par un petit trail de 13 km en nocturne début janvier. Le temps est ultra mauvais, ya de la gadoue partout et mes chaussures ne sont pas adaptées à ces glissades permanentes... Au bout de 9 km je me met à marcher pour me remettre à courir vers le 11ème km pour finir mes 13km en 1h45. Je me dis que c'est un temps de chien, mais je suis content de le finir sans me péter la cheville avec mes chaussures de running sur route... En réalité ce sont les conditions mentales qui ont été mises à l'épreuve. Courir dans le noir éclairé à la frontale et par certains points avec des bénévoles peut devenir lassant surtout si on se retrouve tout seul sous la pluie. J'en suis tombé malade. RIP me, une semaine et demi sans sport.



La préparation continue, toujours en jouant au tennis une fois par semaine, et en pratiquant d'autres sports occasionnelement : Natation, Yoga, Velo. La course commence à prendre de plus en plus de temps par rapport aux autres sports. Le volume devient intéressant quand début février est organisé un cross à côté de chez moi. 10 km dans le parc que je connais par coeur, avec deux boucles de 5km. Un objectif en tête : finir en moins d'une heure. Grace à des entrainements à faible allure (8km/h) mais fréquents j'ai une énergie débordante qui me fait finir la course en 54min. Objectif largement dépassé! Wouha! Et une moyenne de course à 11km/h pile c'est du bonus!



https://image.noelshack.com/fichiers/2019/11/2/1552410926-cross-sceaux.jpg

Photo à l'arrivée du cross. Petite célébration en voyant le chrono :)



Depuis ce temps je continue à courir environ deux fois par semaine, j'essaie de monter à 3 et d'avoir un volume de course d'environ 30 kilometres par semaine. Meme si la on est plutot autour des 15. C'est ce qui m'a fait peur récemment, d'être sous-entraîné par rapport aux conditions exigées par la distance olympique du marathon. Augmenter le volume global d'entraînement est surtout fonction de la motivation, je commence à courir parfois après le coucher de soleil avec ma petite lampe frontale, donc j'espère arriver à garder le rythme pendant encore 2 mois et demi et arriver à trouver le temps pour s'entraîner surtout...



Je me suis programmé deux prochaines courses qui vont intensifier la préparation.



Un trail de 14 km fin mars.

Et un semi marathon début avril.

D'autres courses à venir et des petits recits, pour ceux qui s'intéressent à ma préparation pour le grand jour :)
FreeKyrgios
Merci Jimbo ! C'est la célébration de Shaqiri pendant la coupe du monde ;)
Jimbo3
Sincèrement, un grand bravo, FreeKyrgios ! :) Bien aimé le récit de ce moment de ta vie. Et puis, je la surkiffe, ta célébration ! :D

Très sympa. ;)
more_vert
De Minaur tchoin tchoin tchoin
more_vert
Bonne journée de la femme aux femmes et aux autres
MILI
Très belle attention. Merci. ??
Timothee.
Bonne journée de la femme à toutes
more_vert
[Aller les pronos Indian Wells c'est parti]



3rd Round:



Djokovic - Kyrgios (Kyrgios n'a plus de Jetski, ça le démotive et Djoko au top)

Monfils - Dzumhur (Monfils vainqueur facile)

Coric - Basilashvili (Match accroché, mais Borna l'emporte)

Simon - Thiem ( Match test d'entrée pour Thiem, mais qui s'en sort sur le fil)

Zverev - Dimitrov (Zverev impérial)

De Minaur - Raonic (De Minaur sort le bûcheron)

Tsitsipas - Bautista Agut (Tsitsipas surfe sur sa bonne étoile, celle de Bautista s'est arrêté à l'AO)

Ivashka - Anderson (Anderson oklm)



Nishikori - Hurkacz (revanche du japonais)

Shapovalov - Cilic (Cilic mais pas tranquilement)

Copil - Edmund (Edmund vainqueur du Challenger continue sur sa lancée)

Wawrinka - Federer (Federer mis à rude épreuve s'en sort quand même)

Isner - Gulbis (Gulbis dans un mauvais jour)

Carreno - Berdych (Berdych très très facile)

Medvedev - Goffin (Medvedev solide, Goffin toujours pas l'oeil pour regagner ce genre de matchs)

Schwartzman - Nadal (Nadal easy)





Huitièmes :



Djokovic - Monfils (Monfils fait de la résistance, mais c'est insuffisant, Djoko enchaîne les deux basketteurs)

Coric - Thiem (Thiem retrouve son fantôme, Coric l'explose)

Zverev - De Minaur (Zverev facile)

Tsitsipas - Anderson (Tsitsipas sort le grand jeu, Anderson non)



Nishikori - Cilic (Cilic a faim, Nishikori non)

Edmund - Federer (Federer retrouve un niveau digne)

Isner - Berdych (Ca cogne, et Isner part favori, mais au mental Berdych s'impose, oui vous avez bien lu)

Medvedev - Nadal ( Un duel ou Nadal prend un plaisir à éclater la next gen, mais Medvedev ne se laisse pas abattre avant un troisième set)



Quarts:



Djokovic - Coric (Djokovic mais pas si facilement)

Zverev - Tsitsipas (Tsitsipas renverse une situation mal embarquée)

Cilic - Federer (Federer sans trop de mal)

Berdych - Nadal ( Nadal facilement)



Demi:



Djokovic - Tsitsipas (Djokovic, mais c'est de plus en plus dur)

Federer - Nadal (là c'est vraiment pile ou face)



Finale :

Djokovic - Nadal



Vainqueur : Djokovic, le patron du circuit.
Benji.Heluwaert
Mdr si ça arrive ?
more_vert
Rares sont les moments depuis 2008 où les quatre fantastiques n'ont pas été tout les 4 dans le top 4.



2014: Fin de l'OA. Murray perd en 1/4 de finale contre Roger Federer (qui venait de terminer 2013 à la 6ème place). Stan prend la 3ème place. Del Potro la 4ème.



2016 : l'avenement de Murray à la place de numéro un mondial est teinté du retrait du circuit pour 6 mois de Federer. Nadal blessé déclarait forfait à Roland Garros, et puis ensuite quasiment rien. Derrière Djokovic et Murray c'est d'abord Wawrinka et Nishikori qui viennent compléter le top 4 puis Raonic qui fera une excellente fin de saison.



2017 : scénario semblable avec le retrait hors du circuit de Djokovic et Murray sur la seconde partie de l'année.



En dix ans, on peut compter 3 exceptions. Murray est donc un big 4 du point de vue de la longévité dans le top du classement, même s'il n'a pas eu plus que 3 Grands Chelems. Il a aussi été numéro un mondial, c'était il y a seulement deux ans...





Quelques fun facts de cette vidéo.



Murray numéro 2 en 2009 brievement.

Djokovic numéro 2 début 2010 et tallone Federer pour la place de numéro 2 de 10 points fin 2008...

Cet ordre est le seul qui n'a pas existé dans leurs classements:

Murray, Federer, Nadal Djokovic.
GrosKev
Intéressant de voir que c'est Safina la 1ere joueuse à +10ko de points, elle n'aura pas eu la place de N1 en fin de saison ni gagné le moindre GC en 2009 (et pourtant 2 finales), une blessure au dos aura raison de sa carrière en cette même année...
C'était pas mal cette époque début des 00's avec les francaises top 10 quelle belle équipe : Pierce / Tauziat / Testud / Halard / Mauresmo / Dechy ( oué c'est du top11 lol ) ... Une armada xD
FreeKyrgios
Pour les plus fondus de WTA

[video][/video]
more_vert
Top 10 des bonnes surprises de cet AO (côté ATP) :



10 - Filip Krajinovic



Il fallait remonter à 2015 pour voir Filip Krajinovic gagner son seul match dans un tableau final de grand chelem. Bien connu de tous depuis son parcours atypique de finaliste à Bercy en 2017, ce joueur de 26 ans n'avait pas réellement confirmé cette lancée. Meilleur classement 26ème en avril, retombé 93ème avant le début du premier grand chelem de l'année. Et pourtant! Mal embarqué dans un premier tour contre Marco Cecchinato, il renverse un match où il est mené 2 sets à 0 il renverse la balance en passant tout proche de la défaite dans le tiebreak du 4 ème set. Il eliminera ensuite Evgeny Donskoy en 3 sets, avant de faire douter la tête de série 11 du tournoi Borna Coric pendant plus d'un set. Un beau parcours pour Filip et une place parmi les 32 meilleurs joueurs du tournoi.



9 - Alexei Popyrin



WC l'an dernier, il perdait contre Tim Smyczek. Jusque là, pas de quoi affoler la galerie. Et un an plus tard, le garçon a changé. Je ne le connaissais pas avant son match contre Thiem, Alexei est un jeune joueur australien prometteur, 19 ans et toutes ses dents. De nouveau WC pour cette édition, il aborde sereinement son premier tour où il colle 3 sets au vétéran Mischa Zverev. On le retrouve contre Dominic Thiem, tête de série 7, OUILLE! Mais en fait non, blessé Thiem abandonne mené 2 sets à 0. C'est pas pour autant que Popyrin ne proposait pas un tennis intéressant puissant avec peu de lift. Il perd contre le frenchie du moment Lucas Pouille dans un match où mené 2 sets 0 il inverse la tendance et pousse le nordiste au 5ème set. Belle résistance d'Alexei qui gagne également une place parmi les 32 meilleurs du tournoi.



8 - Alex Bolt



26 ans, et plutôt habitué du circuit secondaire, je connaissais pas non plus cet australien avant le tournoi. Et il a effectué une très bonne prestation contre des joueurs qui ont tout les deux été dans le top 10, d'abord contre Jack Sock, qui malgré une année 2018 assez faible s'est maintenu lui dans le top 100. Ca partait pour une victoire pour Jack mais Alex a réussi a dérouler après un set perdu au début de la rencontre. Mais bon derrière quand on rencontre le marathonien Gilles Simon qui est dans une très bonne forme depuis le début d'année, on le voit pas venir Alex. Et c'est là que chez lui, il se permet d'entrer dans le jeu de Gilles en faisant durer l'échange au maximum. Au final c'est Gilles qui craque et Alex continue sa lancée après un match de 4h.Bolt affronte ensuite Zverev qui le bat sans aucune difficulté majeure. Belle prestation d'Alex Bolt, on espère le revoir sur le circuit principal plus souvent. Le tennis australien a de beaux jours devant lui.



7 - Ivo Karlovic



Doyen du circuit, on ne pensait pas que Karlovic avait encore l'énergie, à 39 ans, pour faire encore des étincelles. Et pourtant avec son style bien à lui il vient casser la baraque à coup d'aces et services gagnants. D'abord contre le polonais Hubert Hurkacz en 4 sets. Bon jusqu'ici c'est beau mais pas incroyable, Hurkacz est jeune et n'a pas encore battu de gros poisson. Mais au second tour, Karlovic rencontre le samouraï Kei Nishikori. 9ème joueur mondial. Nishikori a un super retour, et quand on sait que Ivo a pour principale qualité la régularité et la puissance au service, on sait que ça peut être vite reglé. Puis bon Papy se fait vieux non? Bah non! Un match en 5 sets! Karlovic qui break le nippon 2 fois! Et on expérimente un des premiers matchs de l'Open d'Australie avec tiebreak au 5ème set. Avec une règle pareille Karlovic peut réaliser l'exploit et se qualifier pour le troisième tour. Manque de réalisme? Baguette magique qui finit par se cramer? Le super tiebreak est remporté par Nishikori. On salue tout de même la performance d'Ivo pour être toujours en forme à son âge qui mérite le respect de tous.



6 - Pierre-Hugues Herbert



Vainqueur avec Nicolas Mahut en double, il signe aussi une très belle performance en simple. Pas gaga du double, je vois pas Herbert gagner beaucoup de matchs en simple. En début d'année il a sorti Thiem. Mais en grand chelem PHH, c'est surtout un joueur de double. On se souvient pas de beaucoup de ses matchs en simple, peut-être le match contre Kyrgios à l'US Open pour se faire voler le match parce que l'arbitre avait remis Kyrgios en selle. PHH doit affronter Sam Querrey au premier tour. Tirage qu'on peut qualifier de piège, Querrey étant capable du meilleur comme du pire. Ca commence assez mal pour Herbert, mené 1 set 0. Un tiebreak se profile. Remporté 9-7, PHH peut souffler? Non il peut surtout éclater son adverse sans douter une seconde. Les deux sets qui suivent sont un autre match. 6-3 6-1. Cocorico! Mais pas trop vite, après c'est Chung? Chung qui ça? Bah Chung, le même qui faisait demi l'an dernier en battant Novak! Ah oui quand même, le mec va en vouloir, il a des points à défendre...Et non! Le coq n'a pas finit de chanter Victoire en 4 sets et relativement longue pour le nombre de jeux joués. PHH finit par perdre au troisième tour contre Milos Raonic, auteur lui aussi d'un bon parcours éliminant coup sur coup Kyrgios et Wawrinka. Pas de jaloux!



5 - Frances Tiafoe



Après un match simple contre Gunneswaran, il se retrouve face à Kevin Anderson? Impossible face à un double finaliste de grand chelem? Impossible face à un bon serveur qui sait en plus défendre sur toutes les surfaces? Impossible n'est pas Tiafoe! Il renverse le sud-africain et mérite de passer au troisième tour sans laisser trop de plumes. Victoire en 4 sets. Derrière c'est Andreas Seppi, quelqu'un de très à l'aise à Melbourne. Tiafoe c'est la deuxième fois seulement qu'il est au troisième tour. La bataille s'annonce rude! 5 sets, des gros biceps et 3h17 de beau combat plus tard Tiafoe est toujours en course et va jouer la deuxième semaine de Melbourne! Au programme Grigor Dimitrov qui a toujours fait de bons parcours à l'Open d'Australie. Encore une fois Frances ne part pas favori mais finit par s'imposer face au bulgare. Il entre dans un club très privé, les quarts de finalistes du tournoi: les huit meilleurs joueurs! A 21 ans tout juste, c'est le premier américain depuis Andy Roddick en 2010 à arriver à ce stade de la compétition à Melbourne. L'épopée s'arrêtera contre un taureau pas venu pour plaisanter. Mais Frances a du connaître une quinzaine folle qui le propulsent à son meilleur classement : 28ème. Bravo Frances!



4 - Lucas Pouille



5 participations, pas un match de gagné. Melbourne devait être le théâtre d'une 6ème déconvenue pour Lucas, mais il s'est passé autre chose. Autre chose de grand. La chance? Un tableau souriant? Peut-être mais la liste est suffisament grande pour arriver en demi-finale : Kukushkin, Marterer, Popyrin, Coric puis Raonic. Ils y sont tous passés et c'est Popyrin qui a proposé la meilleure prestation contre Lucas. Les autres ont tous déjoué, car Lucas a du énormément bosser à l'intersaison. L'entourage a évolué en bien et l'arrivée d'Amélie Mauresmo comme coach a été signe d'une belle aventure. La première demi-finale en grand chelem pour Pouille, et une montée de 14 places au classement pour redevenir numéro un français et 18ème mondial. Les honneurs s'éteignent en demi-finale où Lucas rencontre le futur vainqueur du tournoi, Novak Djokovic qui ne lui laissera que 4 jeux avant de donner une leçon de tennis en finale à Nadal. Lucas ne peut pas être déçu, son parcours est plus que ce que personne n'attendait de lui. Félicitations à lui!



3 - Roberto Bautista Agut



Un titre à Doha glané en sortant Wawrinka, Djokovic et Berdych, il était très frais en arrivant à Melbourne. Mais Bautista Agut a du tirer la tronche en voyant son tableau, Andy Murray au premier tour. Clairement diminué, il reste très difficile à battre, d'autant plus que Roberto n'a jamais battu Murray ni pris le moindre set... Andy sort le grand tennis pour un potentiel dernier match en carrière et pousse Bautista au 5ème set, Roberto s'en sort vivant. Ouf! L'aventure continue contre un autre homme qui gagne en confiance depuis une certaine victoire sur Roger à New York : John Millman, un australien (encore un!) et de nouveau un match en 5 sets difficile pour Roberto qui cumule déjà 8h sur les courts après 2 matchs uniquement... En plus au troisième tour c'est Karen Khachanov, récent vainqueur à Paris-Bercy, ca ne peut être que le signe d'un nouveau match difficile à gagner, mais là Roberto ne fait pas dans la dentelle et passe facilement l'obstacle en 3 sets pour rencontrer un adversaire encore plus fort que tout ceux qu'il a déjà rencontré! Marin Cilic, 7ème joueur mondial et finaliste l'année dernière. 3ème match en 5 sets! Et une 4ème victoire au bout de 4h pour s'offrir son premier quart de finale. Rien à dire Bautista Agut est l'homme du moment, mais cette forme physique finit par le trahir et son premier quart de finale en grand chelem ne lui permet pas de réitérer un nouvel exploit. Stefanos Tsitsipas se charge de ne laisser Roberto Bautista Agut affronter son compatriote Rafa. Parcours incroyable, Bautista risque de continuer de faire très mal cette saison. Danger dans la raquette ici!



2 - Rafael Nadal



Blessé ces 4 derniers mois. Abandon sur les deux derniers grand chelem sur dur, bref pas sur que Rafa ait été un favori de l'Open d'Australie. Après un tournoi d'exhibition à Abu Dhabi où il perd contre Kevin Anderson, on le retrouve à Melbourne contre 3 australiens qui n'arriveront pas à lui prendre un set. Duckworth, Ebden puis le jeune De Minaur se retrouve sans solution. Rafa prouve qu'il est en forme et qu'il a encore faim en huitième de finale contre le revenant Tomas Berdych lui infigeant 6-0 6-1 dans les deux premières manches. L'impensable est en cours. En face Djokovic souffre face à Medvedev, on commence à se demander si Rafa n'est pas le favori du tournoi tant ses adversaires sont balayés d'un revers de la main (gauche bien entendu). La belle aventure continue contre Tiafoe puis Tsitsipas. Et c'est une affiche qui nous a tous fait douter, Rafa rencontre son meilleur ennemi en finale. Personne n'était capable de prédire exactement ce qui allait se passer, qui était favori suite à l'élimination rapide, très très rapide de Lucas Pouille. Rafa s'éteint en finale et n'est plus aussi fringuant, il monte de niveau dans le deuxième puis le troisième set. Mais ce n'est pas suffisant pour s'octroyer un second titre à Melbourne. Cela dit lui même reconnait qu'après toutes les dernieres blessures qu'il a eu c'est déjà formidable d'avoir cet état de forme. Bravo Rafa pour ce parcours et cette guérison rapide.



1 - Stefanos Tsitsipas



Il monte, il monte et ce n'est plus qu'un petit jeune lambda de la Next Gen mais bien un futur cador à surveiller de très près. Stefanos arrive à Melbourne avec le titre de Masters de Milan en poche et un gros travail d'inter-saison. Un passage à la Hopeman Cup mitigé avec une victoire sur Tiafoe, une défaite contre Norrie et une défaite accrochée contre Federer. On ne savait pas trop quelle était sa valeur en grand chelem. Et la voici! La régularité. 5 matchs gagnés en 4 sets à chaque fois. Même tarif pour Matteo Berrettini, Viktor Troicki, Nikoloz Basilashvili avant de retrouver Roger Federer pour débuter la deuxième semaine de Melbourne. Roger est double tenant du titre, un prince du tennis qui est l'idole de beaucoup des next gens, comme des joueurs de tennis nés au début des années 90. Stefanos en fait partie. Mais ca ne va pas l'empêcher de jouer sa chance à fond. Un match fou qui voit d'abord Federer s'attribuer la première manche au tiebreak 13-11. Puis Stefanos fait progressivement tourner la balance, ne laissant jamais le maestro le breaker une seule fois sur les 12 occasions qu'il s'était proccuré. 7-6 7-5 pour lui, il mène désormais 2 sets à 1 face au plus grand joueur de tennis de tout les temps. Ca se jouera encore une fois au tiebreak, le troisième du match déjà. Un coup droit bien décroisé, un mouvement un peu trop court de Federer et la balle tombe dans le filet. Stefanos peut sortir son plus grand sourire et lacher sa raquette. Il vient d'opérer à ce que nombreux appelerons une passation de pouvoir en référence au match de Wimbledon 2001 où Roger sortait Pete Sampras maître du temple londonien. La jeunesse, et l'incapacité à enchaîner des grands matchs, c'est ce qu'on pensait après un tel exploit. Et Stefanos prouve qu'il fait partie des plus grands en sortant l'homme invaincu depuis le début de 2019 Roberto Bautista Agut. Il s'adjuge ainsi à 20 ans une place en demi-finale de grand chelem. Signe de précocité qu'on a vu que sur des vainqueurs de grand chelem ici. Le stade des quart de finale étant souvent une limite chez certains, elle ne l'a pas été chez Tsitsipas. En demi-finale il jouera sa chance tant bien que mal contre l'ogre, le taureau, le buffle Rafael Nadal. Mais celui-ci ne le laissera pas sortir un deuxième big 4 sur sa route. Et c'est peut-être mieux ainsi, pour l'instant. Stefanos n'est pas encore roi, mais ça ne saurait tarder.
MILI
Bon boulot ??
JLG06
Même pas Coric ?
more_vert
Qui connaît la chaîne youtube lehunterpro?



C'est quelqu'un qui fait des supers montages de vidéos de tennis, la qualité est proche d'un film de cinéma. C'est gratuit c'est joli, on aime on en redemande!
FreeKyrgios
Les groupes c est comme le circuit ;)
Ca change ;)
Nit
Ahlala tu sais j'ai des responsabilités dans le meilleur groupe du monde déjà désolé haha
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